Confinement : les séries à voir selon vos envies

Vous n’étiez pas branché séries et le confinement a fini de vous convaincre ? Ou vous êtes accro depuis longtemps et avez l’impression d’avoir fait le tour de tout Netflix et OCS réunis ? Voici un gros récap’ mêlant classiques à rattraper, pépites méconnues et nouveautés à déguster.

Petite précision, les chaînes ou plateformes indiquées sont celles où j’ai découvert les séries mais il se peut qu’elles aient depuis disparu des catalogues et replay. En espérant que ça ne vous empêchera pas de les trouver en streaming…

Les classiques pour se cultiver (les bases) :

  • Twin Peaks (3 saisons) : la série culte de David Lynch (« Mulholland Drive », « Lost Highway ») a inspiré tant de fictions, petit et grand écran confondus, qu’il est impossible de les compter. Un agent du FBI enquête sur le meurtre d’une ado dans une petite ville américaine. Mystère, voilà le mot clé d’une histoire qui va vous surprendre et vous faire exploser la tête. C’est le moment de découvrir cette pépite…
  • Les Revenants (Canal, 2 saisons) : l’une des meilleures séries françaises (et séries tout court d’ailleurs). Dans une ville de montagne, des défunts reviennent à la vie auprès de leurs proches comme si de rien n’était. Un enfant étrange, un meurtrier de retour, une jumelle… Des histoires complexes, mystérieuses et très intelligentes.
  • X-files (Canal, 9 saisons) : il n’y a pas et il n’y aura jamais mieux qu’X-files ! Extraterrestres certes, mais aussi humour subtile, réalisation de fou ou encore questionnements sur le monde. Un duo mythique à voir et revoir.
  • The Wire (OCS, 5 saisons) : considérée comme l’une des meilleures séries de l’histoire, elle suit des flics enquêtant sur un gros dealer de drogues à Baltimore. Un scénario incroyablement bien ficelé et une super galerie de personnages.
  • Breaking Bad (Netflix, 5 saisons) : encore une histoire de dealer mais atypique. Un prof de chimie atteint de cancer décide de se lancer dans le trafic de drogues avec un ancien élève pour mettre sa famille à l’abri. Scénario dingue et niveau égal pour tous les épisodes jusqu’au dernier.
  • House of Cards (Netflix, 6 saisons) : aidé par sa femme, un homme politique très ambitieux fera tout pour parvenir à ses fins. Magistraux Kevin Spacey et Robin Wright, génial David Fincher. Un classique !
  • Lost (6 saisons) : les rescapés d’un crash d’avion découvrent que l’île sur laquelle ils sont échoués est pleine de mystères inexplicables. Flashbacks, morts tragiques, questions existentielles, retournements de situation incroyables… « Lost » est encore aujourd’hui l’une des séries les plus étudiées à l’université.

Policières pour enquêter :

  • True Detective (OCS, 3 saisons) : chaque saison est une histoire à part et la première est un chef-d’œuvre, la 2e une cata et la 3e une bonne anthologie. Matthew McConaughey et Woody Harrelson enquêtent sur un meurtre ésotérique dans les marais de Louisiane.
  • Top of the lake (Arte, 2 saisons) : une flic de retour en Nouvelle-Zélande au chevet de sa mère malade se retrouve à enquêter sur une fillette de 12 ans enceinte et rouvre des blessures enfouies. Atmosphère unique, marginaux, Holly Hunter, montagnes et lacs majestueux… La série est écrite par Jane Campion, seule femme à avoir obtenu une Palme d’or pour « La leçon de piano ».
  • Mindhunter (Netflix, 2 saisons) : les premiers pas des profilers, les interviews de tueurs en série aussi cruels que fascinants, la patte de David Fincher… Si vous avez aimé « Seven » ou « Zodiac », vous aimerez « Mindhunter ».
  • Les Rivières pourpres (France TV, Netflix, 2 saisons) : certes, c’est français mais c’est aussi très bien fait. Diffusée sur France 2 et disponible sur Netflix, elle fonctionne en 2 épisodes consacrés à une affaire étrange, ésotérique ou un peu gore.
  • The Sinner (Netflix, 3e saison à venir) : 1 saison, 1 enquête complexe à élucider, 1 flic. La première tourne autour d’une mère de famille qui tue un homme en plein jour sans raison apparente. Elle-meme ne semble pas comprendre pourquoi. Noire et tortueuse, la série est palpitante.
  • The Fall (Netflix, 2 saisons) : en Irlande, on suit les points de vue d’une flic redoutable jouée par Gillian Anderson (Scully dans « X-files ») et d’un tueur en série père de famille s’attaquant violemment à de jeunes femmes (joué par l’acteur de « 50 nuances de Grey »). Des bombes à l’écran, un parti pris intimiste et une enquête acharnée.
  • Sherlock (Netflix, 4 saisons) : le flegme britannique légendaire du duo mythique revu et corrigé pour notre époque. C’est délicieux d’intelligence et d’humour.
  • Broadchurch (France 2, 3 saisons) : une ville de la côte anglaise est bouleversée par la mort brutale d’un jeune garçon, y compris la policière chargée de l’affaire. Heureusement, elle est accompagnée par un flic écossais aussi froid que talentueux. Humain et beau.
  • Sharp Objects (OCS, mini-série) : inspirée d’un livre de l’auteur de « Gone girl » et faite par le réalisateur « Dallas Buyers Club », c’est un bon gros coup de poing qui mêle alcoolisme, scarification, meurtre d’ados et retour au source douloureux. Juste folle !
  • The Killing (Netflix, 4 saisons) : adaptée de la série danoise « Forbrydelsen », elle suit 2 policiers enquêtant sur la disparition d’une ado. Une flic douée mais torturée, un jeune flic rebelle mais fiable, une famille détruite et secrète, une atmosphère incomparable, une photographie de fou et beaucoup de pluie. Du policier comme on l’aime.
  • Happy Valley (Netflix, 2 saisons) : après la libération de l’homme qu’elle tient responsable du suicide de sa fille, une sergent de police devient obsédée par lui. Catherine est une vraie force de la nature qu’on suivrait à peu près n’importe où.
  • Dexter (8 saisons) : raconter des meurtres du point de vue de l’assassin, « Dexter » est l’une des premières séries à l’avoir fait. Mais cet analyste scientifique pour la police de Miami s’applique un code : ne tuer que des criminels ayant échappé au système judiciaire. Voix-off exquise et psychopathes uniques.
  • Loch Ness (mini-série) : dans la ville du monstre mythique, une policière du coin est épaulée par une inspectrice aussi froide que talentueuse pour résoudre une série de meurtres. Une ambiance british comme on aime et des personnages attachants.
  • Criminal (Netflix, 3 épisodes par pays) : Espagne, France, Royaume-Unis, Allemagne. Le décor est le même pour les 4 pays : une salle d’interrogatoire, des flics des 2 côtés du miroir qui tentent de savoir si le suspect est coupable, s’il ment ou non. Efficace, très bon casting, sujets de société bien actuels… On valide.
  • La Mante (Netflix, mini-série) : un flic enquête sur le copycat d’une tueuse en série un peu particulière, sa mère. Interprétée par Carole Bouquet, cette dernière devra l’aider à trouver qui la copie. Française certes, mais bonne.
  • Disparue (France TV, mini-série) : la disparition d’une ado à Lyon ébranle tout son entourage. Famille détruite, secrets dévoilés, flics déterminés… Une série avec une vraie atmosphère qu’on prend plaisir à voir.
  • Evil (1ère saison) : une psy plutôt sceptique est engagée par l’Église catholique pour enquêter sur des possessions ou des miracles et découvrir la vérité. Prometteuse série bien ficelée.
  • Prodigal Son (TF1, 1ère saison) : le fils perturbé d’un célèbre tueur en série devient consultant auprès de la police de New York et ses démons ressurgissent. Un personnage narcissique qu’on a déjà pas mal à la télé mais ça fait le job.

À voir : « Fargo » et « Peaky Blinders »…

Retrouvez mon top 10 des séries policières.

Mélodrames pour chialer :

  • L’amie prodigieuse (Canal, 2 saisons) : inspirée d’une saga littéraire lue dans le monde entier, elle est centrée sur 2 amies d’enfance qui grandissent entre rivalité et amour dans un quartier pauvre de Naples. Violence, condition féminine, misère… Juste magnifique.
  • Big Little Lies (OCS, 2 saisons) : Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Laura Dern, Zoë Kravitz et Shailene Woodley sont 5 femmes complètement différentes et pourtant liées. Comment les secrets vont faire et défaire leur vie ? À voir… Vraiment.
  • This is Us (Canal, 4 saisons) : une famille de triplés dans le présent et dans le passé. Couples, fraternité, maternité, paternité, drames, rires… Vous aurez de tout, il suffit de s’attacher aux personnages pour adorer.
  • Desperate Housewives (8 saisons) : si la série cultissime vous a échappé, sachez qu’elle est rythmée, drôle, pleine de tragédies et qu’elle a des dialogues savoureux. Ce n’est pas pour rien qu’elle est culte…
  • Dans leur regard (Netflix, mini-série) : l’histoire vraie d’ados afro-américains accusés à tort d’avoir violemment agressé une jeune femme à Central Park. Injustice, racisme, isolement dans les prisons… Ça prend aux tripes mais c’est nécessaire.
  • Downton Abbey (Netflix, 6 saisons et un film) : la vie d’un domaine au début du XXe siècle. Le Comte et ses 3 filles à marier, la gestion des lieux ou encore les visites d’un côté. Les domestiques, leurs rivalités, leurs malheurs et leur amitié, de l’autre. Des larmes et des rires « so british » !
  • Orange is the new black (Netflix, 7 saisons) : une bourgeoise égocentrique et naïve se retrouve en prison. Intimité arrachée, violences, menaces, homophobie mais aussi amitié, amour, trafic… On rit et on pleure avec l’une des premières séries Netflix au large casting plein de diversité et de joie.
  • The Night Of (OCS, mini-série) : les géniallissimes Riz Ahmed et John Turturo campent un jeune américano-pakistanais accusé de viol et son avocat sans le sou. Mensonges et vérités, violence du milieu carcéral ou encore système judiciaire sont autant de thématiques explorées avec brio.
  • Girls (OCS, 6 saisons) : dans la veine de « Sex and the City » mais en plus trash, 4 amies parlent de leur vie, leurs amours, leur sexualité, leur amitié et j’en passe. Narcissisme, névroses, hystérie… Une série qui n’a pas eu peur de montrer les corps et les pensées des femmes tels qu’ils sont avec leurs rondeurs, leurs vergetures et leurs cicatrices.
  • Unorthodox (Netflix, mini-série) : le parcours fascinant d’une juive ultra-orthodoxe fuyant sa communauté. Entre flash-backs et liberté, une vraie découverte d’une culture méconnue où la place de la femme est difficile.
  • Unreal (4 saisons) : les coulisses d’une émission de téléréalité type « Bachelor » à travers sa productrice sans scrupule et sa protégée plus partagée. Comment manipuler une candidate pour qu’elle pète un câble devant la caméra ? Comment obtenir ce qu’on veut du séducteur ? Ne jamais reculer devant rien… Très bien foutue et éclairante sur ce genre de programme télé.
  • Self Made (Netflix, mini-série) : l’incroyable Octavia Spencer interprète Madame C.J. Walker, première millionnaire américaine autodidacte. Un parcours difficile mais une série très feel-good.
  • The Get Down (Netflix, 2 saisons) : le réalisateur de « Moulin Rouge » nous plonge dans le Bronx des année 70 où une bande de jeunes passionnés de musique essaient de percer. Les prémices du hip-hop, entre rap, disco et chant. Divertissante.
  • 3xManon (Arte, 2 saisons) : une ado est envoyée en foyer après avoir poignardé sa mère (jouée par Marina Foïs). Elle y découvrira qui elle est et ce qu’elle veut, au contact des éducateurs, professeurs et autres jeunes filles. Puissante et authentique.

Histoire pour découvrir :

  • Chernobyl (OCS, mini-série) : LA série de 2019 reconstitue la catastrophe nucléaire, des négligences à la gestion de crise « à la soviétique ». Passionnante et haletante du début à la fin.
  • Band of Brothers (OCS, mini-série) : quand Spielberg et Tom Hanks s’associent pour produire une série sur les parachutistes américains de la Seconde Guerre mondiale, arrivés en premiers en zone ennemie, ça donne un bijou à la « Il faut sauver le soldat Ryan ». Nul ne filme la guerre comme Steven…
  • The Pacific (OCS, mini-série) : même duo mais cette fois centré sur les soldats américains situés au Japon lors du même conflit. Guérillas, jungle, combats au corps-à-corps… Chaque épisode est aussi bourré d’action que d’émotion.
  • The Crown (Netflix, 3 saisons) : cette série consacrée à la reine Elizabeth est de la vraie dentelle. De sa vie d’héritière à son accession au trône puis son retrait progressif au profit de la couronne… Intime et politique à la fois.
  • Spartacus (Netflix, 4 saison) : beaucoup de sang et de sexe, voilà comment on pourrait résumer cette série très légèrement inspirée des ralentis à la « 300 » mais on aime les personnages, les combats dans l’arène et les manigances des propriétaires d’esclaves.
  • Rome (OCS, 2 saisons) : dans la même veine, Rome explore l’ascension au pouvoir de Jules César et son entourage, de soldats à Marc-Antoine en passant par sa nièce manipulatrice ou son adversaire.
  • Genius (National Geographic, 3e saison à venir) : une saison, une personnalité. En premier lieu, découvrez Einstein, de son enfance à ses découvertes en passant par ses mariages ou la Seconde Guerre mondiale. Une façon ludique de comprendre (enfin) ses théories et de réaliser l’importance qu’il a eu pour notre monde. La deuxième saison : Antonio Banderas en Picasso (ça promet). Et la troisième en 2020 mettra à l’honneur Aretha Franklin.
  • Troy : Fall of a City (Netflix, 1 saison) : honnêtement, je m’attendais à beaucoup mieux. L’histoire éternelle du cheval de Troie avec Achille, Hélène et Pâris a beaucoup moins de saveur que dans le film avec Brad Pitt, mais si vous êtes branché mythologie grecque, ça ne vous fera pas de mal.
  • Knightfall (Netflix, 2 saisons) : pour ceux qui sont fascinés par les Templiers comme pour ceux qui ne connaissent pas, la série « History » est intéressante. Roi, reine, trahisons, guerre, quête du Graal… On retrouve en plein Paris les personnages clés de l’Histoire mais c’est très (voire trop) romancé.

À voir : « Vikings »…

Romantiques pour fondre :

  • The L Word (6 saisons, 1 saison « nouvelle génération » sur Canal) : un groupe de lesbiennes à Los Angeles et leurs problématiques : relations de couples, sexes, sexualité, travail… L’une des premières et meilleures séries sur la communauté LGBT.
  • Outlander (Netflix, 5 saisons) : une Anglaise de 1945 est projetée dans l’Écosse de 1743 et doit survivre aux nombreux dangers qui se présentent. Heureusement, elle rencontre un magnifique « Highlander »… Une très belle histoire d’amour pour cette série historique adaptée de bouquins.
  • Poldark (Netflix, 5 saisons) : de retour aux Cornouailles après la guerre, Ross Poldark doit remettre son domaine en état pour relancer l’activité et venir en aide aux habitants de la région. Costumes, intrigues en tout genre… Une série qui passe bien.
  • Dix pour cent (France TV, 4e saison à venir) : je triche complètement car « Dix pour cent » n’est ni vraiment romantique, ni vraiment comique, elle est tout à la fois. Des agents doivent se battre pour leurs acteurs et actrices, entre crise de doute, ego démesuré et peine de coeur. C’est feel-good et ça fait du bien !

Retrouvez d’autres très bonnes séries françaises ici.

Fantastique pour vibrer :

  • Penny Dreadful (Netflix, 2014, 3 saisons d’environ 10 épisodes) : en 1891, la sublime Eva Green campe une medium torturée enquêtant sur la disparition d’une amie. Dracula, Frankenstein, loup-garou… Les mythes et légendes britanniques sont revisitées façon gothique. Drame, gore (mais pas trop) et personnages ultra-attachants, c’est sublime !
  • The OA (Netflix, 2 saisons) : elle était aveugle. Elle a disparu il y a 7 ans. Pourtant, Prairie est de retour, sa vue restaurée et sa détermination intacte. Que lui est-il arrivé et quel est son objectif ? Cet OVNI est un bijou de poésie et de mystère, métaphysique, philosophique et artistique à souhait. Juste unique.
  • Dark (Netflix, 3e saison à venir) : dur de ne pas spoiler cette merveilleuse série allemande chorale à l’ambiance unique donc je n’en dirai pas trop si ce n’est que c’est un vrai bijou. Vous vous attacherez beaucoup aux très nombreux personnages, vous adorerez la photographie et vous vous exploserez un peu le cerveau à force de réfléchir aux intrigues.
  • Sense8 (Netflix, 2 saisons) : les réalisatrices de « Matrix » présentent un monde où des êtres nés au même moment sont liés même d’un bout à l’autre de la planète. 8 personnes vont devoir développer leurs pouvoirs le plus vite possible pour échapper à ceux qui les traquent. Islande, hacker, Inde, trans, pro des arts martiaux, acteur de telenovela… Des parcours uniques, une fraternité folle et de l’action à revendre. Vous passerez de supers moments.
  • Stranger Things (Netflix, 4e saison à venir) : on doute que vous ayez échappé au phénomène mais si c’est le cas, vous ne serez pas déçus par cette série fantastique entre « E.T. » et les « Goonies » (même si la saison 1 reste la plus aboutie, on se fait plaisir avec les autres). Une bande de gamins geeks y enquêtent sur la disparition de leur ami avec l’aide d’une fillette aux étranges pouvoirs…
  • Lucifer (Netflix, 5e saison à venir) : adaptée d’un comics DC, elle met en scène le diable, gardien des enfers, venu prendre du bon temps à Los Angeles. Loin d’être aussi mauvais qu’on le prétend, l’arrogant et charmant Lucifer décide d’aider une inspectrice dans ses enquêtes. Un duo vu et revu à la télé mais qui divertit par ses dialogues, son humour et (il faut l’avouer) sa tension romantique.
  • His Dark Materials (OCS, 1 saison) : cette version du livre de Philip Pullman « À la croisée des mondes » est sombre et bien menée. Dans un monde où chaque humain est lié à un « daemon », un animal qui lui est propre, une orpheline se trouve mêlée à un combat acharné entre scientifiques et religieux. Rebondissements, intrigues, rencontres et une héroïne attachante.
  • The Witcher (Netflix, 2e saison à venir) : non, ce n’est pas du niveau de « Game of Thrones » mais l’univers « médiéval » est intéressant et la série est bien faite. Un sorcier chasseur de monstres est lié à une fillette aux grands pouvoirs en fuite. Un héros faussement insensible et une anti-héroïne intrigante, on dit « oui ».
  • Lock and Key (Netflix, 2e saison à venir) : inspirée du roman graphique de Joe Hill, fils de Stephen King, elle tourne autour d’une famille vivant dans un manoir rempli de clés magiques. Mignonne et bien faite.
  • Wayward Pines (2 saisons) : le réalisateur du « Sixième sens » produit une série mystère où un agent du FBI se retrouve bloqué dans une charmante mais inquiétante petite ville de l’Idaho. Peut-il en sortir ? Que cachent les habitants ? Surprenante et haletante, elle perd un peu son souffle au fil des épisodes…
  • Umbrella Academy (Netflix, 2e saison à venir) : des enfants nés avec d’étranges pouvoirs sont recueillis par un milliardaire fantasque. Devenus adultes, ils se retrouvent à la mort de ce dernier, pleins de rancœur et de projets. Super-héros, personnalités bien tranchées, aventure… Pas une grande série mais c’est plaisant.

Science-fiction pour voyager :

  • The Leftovers (OCS, 3 saisons) : 3 ans après la disparition subite et inexpliquée de 2 % de la population mondiale, une ville s’apprête à fêter cet anniversaire funèbre entre tensions et désespoir. Une œuvre majeure du petit écran qui brasse philosophie, psychologie, foi, secte, famille ou encore spleen pour offrir un OVNI d’une intelligence folle où tout se tient, jsuqu’à la conclusion parfaite de Damon Lindelof (traumatisé par les déçus de « Lost »).
  • Westworld (OCS, 3e saison à venir) : comment pitcher sans trop en dire ? On ne peut pas ! Sachez juste que la série créée par le frère de Christopher Nolan (« Interstellar », « Inception ») est d’une intelligence folle et qu’elle a Anthony Hopkins au casting. Violence et rébellion, questions existentielles, intelligence artificielle… Un peu complexe mais vraiment à voir.
  • Black Mirror (Netflix, 5 saisons) : chaque épisode nous plonge dans un univers futuriste proche ou éloigné qui explore une thématique différente : une téléréalité meurtrière, un jeu vidéo en réalité virtuelle extrême, un Instagram tout puissant… Une série qui marque notre époque, à voir absolument (aussi oui).
  • Years and Years (Canal, 1 saison) : mélangez « Black Mirror » et « This is Us » et vous avez une idée de ce qu’est « Years and Years ». L’évolution de notre monde à travers une famille britannique : populisme, immigration, technologies, écologie… Juste incroyable. Incontournable.
  • The Handmaid’s Tale (OCS, 3 saisons) : les catastrophes écologiques ont entraîné une baisse de la natalité et la mise en place d’une dictature religieuse terrible aux USA. Les femmes fertiles y deviennent des « servantes » destinées à procréer sur fond de rites glauques et de menaces terribles. La femme réduit à l’état d’objet, une série coup de poing sur la violence du patriarcat. On n’en sort pas indemne mais elle est absolument nécessaire et en plus de ça, elle assure aussi bien niveau performances, photographie ou scénario. Une incontournable…
  • Love, Death + Robots (Netflix, série anthologie) : produite par David Fincher (« Seven », « Gone Girl ») et Tim Miller, la série animée pour adultes comprend des épisodes indépendants les uns des autres explorant intelligence artificielle, futur, robots combattants et bien d’autres sujets fascinants. Du lourd.
  • Maniac (Netflix, mini-série) : Emma Stone et Jonah Hill participent à un étrange essai clinique du docteur interprété par Justin Theroux, lui-même guidé par un ordinateur « conscient ». Psychédélique et complètement barrée.
  • Altered Carbon (Netflix, 2 saisons) : un futur où l’on peut transférer sa conscience dans un autre corps et où de nombreux riches en profitent pour vivre éternellement. Un rebelle au passé trouble est engagé pour résoudre un meurtre et se retrouve mêlé aux corruptions et déviances du pouvoir. Une série pas si aboutie mais un univers unique inspiré d’un roman (en clair, ça se regarde bien).

Comiques pour se marrer :

  • Kaamelott (M6, 6 saisons) : Alexandre Astier est un génie. Si vous n’étiez pas au courant, c’est le moment de l’apprendre avec près de 100 épisodes de 5 minutes par « livre ». L’histoire tourne autour du roi Arthur, des chevaliers de sa table ronde et de sa quête du Graal. Des sketchs à l’humour aussi absurdes qu’intelligents mais aussi des évolutions de personnages incroyables et une profondeur insoupçonnée.
  • Friends : si vous ne l’avez pas encore vue, c’est l’occasion ! Culte et de très bonne qualité, elle a inspiré toutes les autres du genre. 10 saisons merveilleuses…
  • How I met your mother (9 saisons) : la relève était là avec « HIMYM » et ce n’était pas chose facile. Hilarante, aux personnages ultra-attachants et déjantés, elle s’est malheureusement bien plantée avec une saison finale catastrophique (ce qui n’empêche pas de voir et revoir les autres à l’infini).
  • The Big Bang Theory (Netflix, 12 saisons) : une autre bande d’amis mais cette fois-ci, des geeks et une blonde à la répartie bien sentie. Elle s’est finie cette année avec une saison 12 réussie. Vous aurez le plein d’épisodes pour vous marrer.
  • Modern Family (Netflix, 11 saisons) : un père remarié à une jeune Colombienne, un fils gay qui adopte, une fille psychorigide au mari fantaisiste et tous leurs enfants, ça donne un combo génial. Ajoutez à cela de fausses interviews de télé-réalité, et vous obtiendrez une bonne dose de rires au format insolite. On adore.
  • The Good Place (Netflix) : l’ancienne Veronica Mars campe une femme propulsée au paradis par erreur, ce qui provoque des bugs terribles qu’elle devra réparer avec sa fausse « âme-sœur ». Un scénario barge et un univers inédit génial aux nombreux rebondissements.
  • Jane the Virgin (Netflix, 5 saisons) : la série a tous les ingrédients d’une telenovela latino-américaine à une différence près : elle ne se prend jamais au sérieux ! Fiancée à un adorable flic, Jane veut rester vierge jusqu’au mariage mais se fait inséminer par erreur et se retrouve enceinte… Vierge ! Des situations absurdes et rocambolesques, des revirements de situation, de l’amour, une chouette famille, des tueurs, de la bonne humeur, des drames… Vous avez tout dans « Jane the Virgin », tout…
  • Scrubs (9 saisons) : trois étudiants commencent leur internat en médecine dans un hôpital. Complètement barrée, c’est une série culte pour tant de raisons… Délirante.
  • Fleabag (Amazon, 2 saisons) : une trentenaire partage son quotidien, ses névroses, son narcissisme et sa lucidité cynique avec le spectateur en parlant directement à la caméra. Du génie signée Phoebe Waller-Bridge. À voir pour sa modernité et son humour britannique unique.
  • Sex and the City (HBO, 6 saisons) : à New York, une chroniqueuse parle de ses amies, de leur vie sexuelle comme de leur travail, sans complexe et avec beaucoup d’humour. Une série culte aux dialogues exquis et aux situations improbables sur les femmes, le désir ou encore l’amitié.
  • New Girl (Netflix, 7 saisons) : l’atypique et délicieusement naïve Jess emménage avec 3 mecs après une rupture amoureuse. Les caractères délirants des colocs et l’esprit rêveur de l’héroïne sont juste à tomber.
  • Unbreakable Kimmy Schmidt (Netflix, 4 saisons) : une jeune femme libérée d’un bunker après avoir passé 15 ans enfermée par un gourou avec 3 autres femmes. Pas banal comme pitch pour une série comique et pourtant, la joie de vivre de Kimmy en découvrant le métro et toutes les réjouissances de New York est très communicative. Du pur délire.
  • 2 Broke Girls (6 saisons) : une fille de riches complètement ruinée est obligée de travailler comme serveuse pour subvenir à ses besoins. Pour la guider, Max, une jeune fille au parcours chaotique, aussi hilarante que cynique. Des dialogues savoureux et des personnages déjantés.

À voir : « Brooklyn 99 », « Marvelous Mrs Maisel »…

Et mon top 20 des séries comiques ici.

Docu-séries pour frissonner :

  • The Keepers (Netflix) : si vous ne devez en voir qu’une, c’est celle-ci ! Deux retraitées enquêtent sur le meurtre de leur prof dans les années 60, une religieuse qui aurait découvert une histoire de pédophilie… Vous aurez la rage mais vous serez captivé.
  • Making a Murderer (Netflix, 2 saisons) : l’une des séries qui a lancé la tendance des docu-séries sur Netflix, très bien foutue, évoque une erreur judiciaire mais pourrait bien manquer d’objectivité (je vous invite à lire autour de l’affaire après visionnage).
  • Wild Wild Country (Netflix, mini-série) : un de ces docus qui vous fait dire que la réalité est plus folle que la fiction. Une communauté et son gourou indien s’installent dans l’Oregon aux États-Unis dans les années 80. Sexe, spiritualité, drogue, attentat… Une histoire dingue à peine croyable racontée par les 2 parties.
  • Au royaume des fauves (Netflix, mini-série) : là aussi, la réalité dépasse la fiction ! Le « Tiger King », son zoo rempli de fauves, sa bataille avec une étrange défenseure des animaux, son mariage à 3, ses armes et explosifs, son narcissisme… Autant de preuves que les Américains sont fous. C’est tout simplement génial.
  • O.J. : Made in America (Arte, mini-série) : l’affaire incroyable de la star du football américain accusé du meurtre de son ex-femme est vue sous l’angle de la race : comment un sportif ayant toujours voulu effacer sa couleur de peau se retrouve à l’utiliser ? Juste passionnante et haletante, elle permet de comprendre pourquoi le débat fait rage encore aujourd’hui aux États-Unis.
  • The Jinx (OCS, mini-série) : un homme suspecté de plusieurs meurtres en 20 ans accepte de rencontrer le réalisateur d’un film inspiré de sa vie. Fascinant et glaçant…
  • L’Accusé – The innocent man (Netflix, mini-série) : seul livre non-fictionnel de Josh Grisham autour de deux meurtres perpétrés dans les années 80 et des aveux un poil trop faciles…
  • Le Pharmacien (Netflix, mini-série) : après le meurtre de son fils pour une histoire de drogue, un pharmacien enquête sur la crise d’addiction aux opioïdes des États-Unis. Bouleversant et instructif.
  • La Disparition de Maddie McCann (Netflix, mini-série) : retour sur la disparition d’une fillette britannique au Portugal en 2007 et ses nombreux mystères. Disputes entre les pays, mère accusée, piste des réseaux pédophiles… Une affaire retentissante.
  • Gregory (Netflix, mini-série) : la série retrace l’affaire incroyable du meurtre d’un enfant et ce qui l’a entouré : corbeau, rivalités gendarmes et policiers, journalistes déchaînés… Flippant et unique en son genre.
  • L’affaire Gabriel Fernandez (Netlifx, mini-série) : la mort terrible d’un garçon maltraité par ses parents fait ressurgir la mauvaise gestion du système de protection de l’enfance américaine.
  • L’histoire de Kalief Browder (Netflix, mini-série) : un ado incarcéré pour un vol de sac à dos se retrouve des années en prison, dont une grosse partie en isolement. Quels sont les effets de ce dernier ? Pourquoi les pauvres sont condamnés dans le système judiciaire américain ? Comment le racisme influence les jugements ? Un récit bouleversant.

À voir : Ted Bundy, Malcolm X, « Don’t f*** with cats », « Last chance U »…

Espion, de l’action :

  • Homeland (Canal, 8 saisons) : une agent de la CIA bipolaire est persuadée qu’un soldat de retour au pays après avoir été otage s’est radicalisé. Son scénario extrêmement bien ficelé et la psychologie très fine de ses personnages en font une série référence qui a pu lasser au fil des épisodes mais a conservé sa qualité.
  • Killing Eve (Canal, 2 saisons, 3 à venir) : Eve est une modeste agent du MI-5 qui enquête sur Villannelle, une tueuse à gages flamboyante. Piquante et intelligente, la série met en scène l’actrice de Cristina Yang de « Grey’s Anatomy » et une pro des accents aussi drôle que flippante.
  • Le Bureau des Légendes (Canal, 5 saisons) : Matthieu Kassovitz interprète un agent secret de retour d’une longue mission d’immersion. Une plongée fascinante dans l’univers de la DGSE, entre nouvelles « légendes » (identités inventées), agents de liaison, problématiques géopolitiques, mensonges et vérités.
  • The Americans (Netflix, 6 saisons) : dans les années 80 pendant la Guerre froide, le quotidien mouvementé d’un couple d’agents secrets russes se faisant passer pour une famille américaine classique et qui pourrait bien finir par développer de vrais sentiments… Explosive et très bien foutue.
  • Alias (5 saisons) : avant de faire « Star Wars », J.J.Abrams a créé « Alias ». Une espionne révèle son métier à son fiancé, provoquant son assassinat, puis découvre qu’elle ne travaille pas pour la CIA mais pour un groupe criminel. Une histoire d’agent double efficace qui prend des détours pour le moins inattendus…

Super-héros pour la baston :

  • The Mandalorian (Disney+, 1 saison) : on triche un peu, ce n’est pas vraiment un super-héros mais le Mandalorian s’y connaît en baston. Un genre de spartiate sans émotion, son casque toujours vissé sur la tête et qui pourrait bien fendre l’armure pour une adorable créature sortie de nulle part… La meilleure fiction Star Wars depuis très longtemps. Avis aux fans de « Rogue One » : c’est dans la même lignée.
  • The Boys (Amazon Prime, 2e saison à venir) : un monde où les super-héros servent à vendre bières, t-shirts et films mais qui pourraient bien se révéler en coulisses être de vraies pourritures. Trash et surprenante.
  • Daredevil (Netflix, 3 saisons) : la première série Marvel sur Netflix tourne autour d’un jeune avocat aveugle qui devient justicier spécialiste des arts martiaux la nuit. Sombre et un peu torturée, c’est du velours de super-héros avec un méchant digne de ce nom.
  • Jessica Jones (Netflix, 3 saisons) : est arrivée ensuite cette jeune détective privée à la force surhumaine qui tente d’oublier de sérieux traumatismes en s’assommant avec des litres de whisky. Dialogues savoureux, humour noir et fille badass au menu.
  • Punisher (Netflix, 2 saisons) : ennemi de « Daredevil » dans la saison 2, cette ancien militaire dont la famille a été assassinée ne recule devant rien pour buter le plus de méchants qu’il peut. Plus gore mais digne héritière de sa « maman ».
  • Luke Cage (Netflix, 2 saisons) : vu dans « Jessica Jones », Luke est indestructible mais aura du mal à débarrasser son quartier, Harlem, des criminels. La première saison était pas mal, la deuxième m’a perdue…
  • Iron Fist (Netflix, 2 saisons) : l’héritier d’une grosse fortune est devenu pro des arts martiaux et possède un poing magique qui dégage tout sur son passage. On aime les combats mais la série est bien trop poussive. En résumé : ça se regarde.
  • The Defenders (Netflix, 1 saison) : la série qui a réuni les 4 super-héros Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist n’a pas été aussi kiffante qu’espérée. Ça se regarde donc aussi, mais sans se prendre la tête.
  • Watchmen (OSC, 1 saison) : le très talentueux Damon Lindelof reprend le roman graphique DC (déjà adapté en film en 2009) à sa sauce. Masqués pour éviter les attaques racistes, les policiers d’une petite ville américaine doivent faire face au retour de suprémacistes blancs déterminés. Violence et univers unique. Du grand Lindelof.

Justice et suspense :

  • The Good Fight (Amazon, 3 saisons, 4e en avril 2020) : s’il y a bien une série anti-Trump, c’est celle-ci. Spin-off de « The Good Wife » (que l’on n’a pas besoin de voir pour suivre), elle suit une avocate censée partir à la retraite ruinée et contrainte de reprendre du service dans un cabinet afro-américain. D’une intelligence folle et d’un humour exquis, à voir !
  • Engrenages (Canal, 8e saison à venir en 2020) : l’une des meilleures séries Canal suit les policiers d’une brigade criminelle, de jeunes avocats et un juge d’instruction dans leurs enquêtes. Une qualité folle dans l’écriture et la réalisation, et des anti-héros fascinants, Audrey Fleurot en tête en juriste arriviste sans scrupule.
  • Damages (M6, 5 saisons) : avec Glenn Close en iconique et tyrannique avocate, aussi charismatique que cruelle, comment ne pas voir cette série ? Des flashforwards nous montrent d’entrée qu’un meurtre va avoir lieu. Juste très très bien fait, durant les 5 saisons. Un grand personnage de série télé injustement méconnu.
  • How to get away with murder (Netflix, 6 saisons) : la créatrice de « Grey’s Anatomy » a produit une série rondement menée par la délicieuse et puissante Viola Davis. Une grande avocate et professeur embarque un groupe d’étudiants dans ses affaires professionnelles comme personnelles. Efficace et a des moments de grâce, même si elle se perd parfois dans des rebondissements exagérées (en gros, ça fait le taf, on veut toujours ou presque savoir la suite).
  • O.J. Simpson (Netflix, mini-série) : la saison 1 des anthologies « American Crime » suit la famille et les proches d’O.J.Simpson, accusé du meurtre de son ex-femme (dont les Kardashians, avant de faire de la téléréalité), et les procureurs chargés du procès. Très très bien faite et jouée. La saison 2 sur Versace a été une grosse déception de mon côté (malgré Penelope Cruz), la 3e sera sur l’affaire Clinton.
  • Scandal (Canal, 7 saisons) : je triche un peu, Olivia Pope n’est pas dans les tribunaux mais dans les médias. Si une prostituée meurt dans les bras d’un homme politique, c’est elle qu’il appelle, pas la police. Avec son gang de guerriers fidèles, cette pro de la comm’ ultra-charismatique envoie tout balader mais lasse un peu sur la longueur en partant dans tous les sens. On valide quand même !
  • Ally McBeal (Canal, 5 saisons) : la série née en 1997 a pris un sérieux coup de vieux (notamment sur la question du genre) mais elle reste délirante et drôllissime.

Retrouvez mon top des séries d’avocats ici.

Ados :

  • Sex Education (Netflix, 2 saisons) : ce sont des ados, c’est un lycée, mais c’est anglais et ça change tout. Une rebelle intello et le fils complexé d’une sexologue s’associent pour jouer aux thérapeutes auprès de leurs camarades de classe. C’est drôle, ça parle consentement, slut shaming, amour et amitié. C’est juste un délice à binge-watcher.
  • Euphoria (OCS, 2e saison à venir) : pas du tout dans le même registre mais tout aussi moderne, « Euphoria » explore avec beaucoup d’intelligence le spleen des Millenials : drogues, sexualité, réseaux sociaux, culture du viol… Trash, à la photographie sublime, à la musique géniale et aux acteurs impeccables, c’est un « must see ».
  • 13 reasons why (Netflix, 3 saisons) : on n’est pas non plus dans du très joyeux ici. Une ado se suicide et laisse derrière elle des cassettes expliquant pourquoi : harcèlement scolaire, slut shaming… La première saison est très bien, abordant des thèmes peu vus à la télé, comme le consentement. Les saisons suivantes semblent surfer sur le succès sans avoir trop de choses à dire…
  • Riverdale (Netflix, 5e saison à venir en 2020) : photographie léchée qui fait vaguement penser à « Twin Peaks », diner fluo et milkshakes à gogo, un sportif plus rebelle qu’il n’y paraît, un geek très craquant, une petite fille sage au double visage, une peste qui n’en est pas une et une petite ville tranquille secouée par le meurtre d’un ado. « Riverdale » partait très bien mais s’est un peu perdu. On aime quand même.
  • The 100 (Netflix, 7 saisons) : leur vie dans l’espace menacée, les Hommes décident d’envoyer un groupe d’ados sur Terre pour voir si cette dernière est de nouveau habitable. Très « teenager », ni très bien jouée ni très bien faite, la série est surtout un bon divertissement aux 1 001 rebondissements et aux 500 histoires d’amour.
  • L’écuyer du roi (Netflix, 1 saison) : un noble sans talent pour le combat est chargé de remettre une lettre au roi et doit affronter tous les dangers malgré son manque d’expérience. Chevaliers et magie, pas extraordinaire mais divertissant.
  • Les Chroniques de Shannara (Netflix, 2 saisons) : une princesse des elfes badass et un demi-elfe à la destinée incroyable s’unissent pour protéger un arbre magique. De l’amour, de la magie donc, une série très cul-cul qui amuse.

J’ai d’ailleurs fait un top des séries que j’ai honte de regarder dans lequel figurent plusieurs d’entre elles, à consulter ici !

Horreur pour un peu de gore :

  • The Haunting of Hill House (Netflix, 2019, 1 saison 1 histoire, 2e prochainement) : un manoir gothique à la Stephen King, des sauts dans le temps, des fantômes de partout… Cette merveille enchaîne grosse scène d’émotion et suspense horrifique avec brio. Une famille dans une maison hantée, des enfants devenus adultes traumatisés. Que s’est-il passé à Hill House ?
  • Hannibal (Netflix, 3 saisons) : un consultant du FBI capable de se mettre dans la peau d’un tueur mais également très fragile devient le centre d’attention de son thérapeute, le Dr Hannibal Lecter (avant « Le Silence des Agneaux » donc). Des meurtres sordides, des acteurs juste incroyables (Mads Mikkelsen et Gillian Anderson en tête), des organes magistralement cuisinés par le plus célèbre des cannibales… Une très très bonne série.
  • The Walking Dead (OCS, toujours en cours) : oui, la fin est de plus en plus merdique, mais le début est exceptionnel. Si vous n’avez pas encore vu cette série de zombies, c’est le moment, quitte à décrocher aux dernières saisons. Une référence du genre, tant pour son réalisme que sa galerie de personnages, sa cruauté et ses cliffhangers.
  • Kingdom (Netflix, 2 saisons) : Corée traditionnelle, jeux de pouvoirs et zombies, un combo tout à fait inattendu et très bienvenu ! Vous aurez des costumes et des décors sublimes, des manigances mystérieuses, des combats brillants et des zombies très rapides en quête de chaire fraîche.

On peut bien sûr évoquer « American Horror Story » mais trop flippette, j’ai personnellement fait l’impasse après un épisode traumatisant de la première saison…

Crime pour frissonner :

  • La Casa de papel (Netflix, 4 parties) : un braquage de génie à Madrid, la flic chargée de la négociation, le merveilleux cerveau de l’opération… Un véritable phénomène loin d’être parfait mais très jouissif.
  • Mr Robot (4 saisons) : le héros est informaticien associable le jour, hacker justicier la nuit. Anarchisme, inégalités, troubles mentaux… Un voyage agité dans un esprit de génie.
  • Narcos (3 saisons puis « Narcos : Mexico ») : découvrez comment Pablo Escobar a monté son trafic de drogues puis son empire à travers le regard des agents de la DEA qui ont enquêté sur lui. Captivant.
  • Godless (Netflix, 1 saison) : cette mini-série est centrée sur une ville du Far West peuplée presque uniquement de femmes depuis un accident de mine et menacée par un criminel aussi dérangé que déterminé. Girl power et très belle photographie.
  • Unforgivable (Netflix, 1 saison) : l’histoire vraie d’une jeune femme violée chez elle, des doutes de la police sur sa parole et de deux enquêtrices qui pourraient tout changer… Cette mini-série est surtout un moyen parfait de répondre à la question : « Pourquoi ne parlent-elles pas ? ». Un coup de poing, dur mais plein d’espoir…
  • You (Netflix, 2 saisons) : un « stalker » s’éprend d’une jeune femme et commence sa « chasse ». Épier, observer, espionner… On plonge dans la tête de ce dérangé, aussi tordu que romantique. « You » a tellement de défauts, du scénario aux personnages, mais elle se regarde si bien qu’on lui pardonne. Un choix « facile ».
  • Bodyguard (Netflix, 1 saison) : l’acteur de « Game of Thrones » (Robb Stark) campe un policier traumatisé par la guerre devenu le garde-du-corps d’une ministre influente. Torturée et pleine d’action, la série est bien foutue.

Médicales pour rire et pleurer :

  • The Knick (OCS, 2014, 2 saisons de 10 épisodes) : Steven Soderbergh met en scène Clive Owen dans le rôle d’un chirurgien brillant mais accro à l’opium au début du XXe siècle, une époque qui ne connaît ni les groupes sanguins ni les antibiotiques.
  • Hippocrate (Canal, 1 saison) : trois internes et un médecin légiste doivent gérer leur service suite au confinement des titulaires. Louise Bourgoin et Alice Belaïdi font clairement du bon boulot, humain et politique…
  • Urgences (France TV, 15 saisons) : c’est vieux mais c’est la base. Un service dépassé, des amitiés fortes, des amours contrariés, des carrières brisées… « Urgences » est efficace et a plus de 300 épisodes.
  • Grey’s anatomy (TF1, 16 saisons) : crash d’avion, tueur fou, bombe, incendie… Vous aurez tout dans cet hôpital. De quoi rire et pleurer, mais sans être trop exigeant.
  • Dr House (TF1, 8 saisons) : génial mais narcissique (et accessoirement accro aux médicaments pour soulager sa douleur chronique), le Dr House pose un diagnostic quand tout le monde est largué. Dialogues percutants et enquêtes médicales prenantes.

On peut ajouter « Scrubs » bien sûr.

Vampires et hémoglobine :

  • Buffy contre les vampires (Canal, 7 saisons) : la meilleure du genre a beau dater de la « trilogie du samedi », elle reste très moderne (mis à part les effets spéciaux). C’est le moment de la revoir pour s’en apercevoir, ou pour la découvrir si ce n’est pas déjà fait.
  • True Blood (OCS, 7 saisons) : un peu trash et surtout complètement déjantée, « True Blood » est à prendre au 1 000e degré mais vous fera marrer et trembler avec une bonne dose d’hémoglobine, de sexe et de testostérone.
  • Dracula (Netflix) : cette mini-série reprend tous les mythes autour du plus célèbre des vampires en les revisitant un peu. Gore, gothique, drôle… Pas mal du tout mais un final un peu décevant.
  • Vampire Diaires (Netflix, 8 saisons) : oui, c’est une série d’ados. Oui, c’est un peu débile. Mais si vous vous prenez au jeu, vous aurez une tonne d’épisodes sous la main. Triangle amoureux, drames à la pelle, bons sentiments… C’est parti !

À voir : la série française « Vampires » sur Netflix…

Ma liste des prochaines à regarder est très longue, de « Mad Men » et les « Soprano », gros classiques incontournables, à « Kidding » avec Jim Carrey, en passant par « The Act » inspiré d’une terrible histoire vraie, la politique « Borgen », la robotique « Real Humans », la voguing « Pose » ou encore la puissante « Atlanta ». Cet article est donc loin d’être exhaustif mais j’espère vous y donner des idées pour vos prochains binge-watching. Parce qu’on en a bien besoin…

Et vous, quelles séries recommanderiez-vous ?

Catégories: Séries

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