10 films espagnols à voir

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Parce que le cinéma espagnol, ce n’est pas qu’Almodóvar, voilà une sélection de 10 films incontournables de l’autre côté des Pyrénées. Tragiques, comiques, éclatants, classiques, déjantés… Les adjectifs ne manquent pas pour décrire les longs métrages de grands réalisateurs à découvrir au plus vite.

A vous de faire votre choix ou de partager votre film espagnol préféré…

1 – El Verdugo (1964) – Luis García Berlanga
Classique absolu du cinéma espagnol, « El Vergudo » est une tragi-comédie des années 60. Signé Berlanga, il a beau être en noir et blanc, il n’en reste pas moins frais et drôlissime. Éternel…

2 – Tesis (1996) – Alejandro Amenábar
Avant « Les Autres » et « Mar Adentro », Alejandro Amenábar avait fait « Tesis ». Pour son premier film, le jeune prodige a fait fort en racontant l’histoire d’une étudiante fascinée par sa thèse, un travail sur notre attirance pour la violence. Un thriller explorant les « snuff movies » (vidéos avec des mises en scène de tortures) avec un brillant trio de jeunes acteurs.

3 – Balada triste de trompeta (2010) – Álex de la Iglesia
Audacieux et déjanté, Álex de la IIglesia a marqué avec des films comme « Le Jour de la bête » ou « Crime farpait ». Certains diront qu’il en a fait trop avec « Balada triste » mais la photographie et les interprétations sont à couper le souffle. Comédie tragique, le long-métrage suit un jeune clown triste dans un cirque sur fond de franquisme, violence et poésie.

4 – Les Amants du cercle polaire (1998) – Julio Medem
Julio Medem manie la poésie comme personne. Plutôt que de se confronter à la réalité, il s’évade et nous emmène avec lui. Ici, les amants sont Otto et Ana, deux jeunes enfants que le destin rapproche et sépare. D’une sublime beauté.

5 – Los Olvidados (1950) – Luis Buñuel
Monstre sacré du 7e art, Luis Buñuel explore dans ce film la misère sous toutes ses formes de la banlieue de México. Surréaliste, son oeuvre est d’une puissance incomparable.

6 – Cría cuervos (1976) – Carlos Saura
Moins connu que sa bande-originale en France (« Porque te vas »), « Cría cuervos » est un classique en Espagne. Carlos Saura, grand réalisateur ibérique, s’y intéresse à la petite Ana, revivant le passé après le décès tragique de ses parents. Un film intriguant mené par Ana Torrent que l’on retrouve plus tard dans « Tesis » et Géraldine Chaplin, fille du célèbre acteur.

7 – ¡ Ay, Carmela ! (1990) – Carlos Saura
Adapté d’une pièce de théâtre, « ¡ Ay, Carmela ! » est le parfait archétype du mélange réussi entre tragédie et comédie, caractéristique du cinéma espagnol. L’humour vient du trio d’acteurs ambulants venus amuser les troupes. Le drame de la guerre civile faisant rage en Espagne. On y verse des larmes, de tristesse comme de rire.

8 – El sueño del mono loco (1989) – Fernando Trueba
« El sueño del mono loco » est de la famille des films « mindfuck », sorte de casse-tête dans lesquels le réalisateur joue avec le spectateur. Jeff Goldblum y campe un écrivain engagé pour écrire le scénario d’un jeune metteur en scène pour le moins étrange. Une plongée en enfer dont on ne sort pas indemnes…

9 – La vie secrète des mots (2005) – Isabel Coixet
« La vie secrète des mots » est ce qu’on appelle un bloc d’émotions. Une jeune femme d’Europe de l’Est s’y retrouve sur une plateforme pétrolière à soigner un homme blessé lors d’une explosion. Tout les sépare et pourtant leur rencontre va tout bouleverser. Un choc sur pellicules.

10 – Blancanieves (2012) – Pablo Berger
Libre adaptation du conte « Blanche-Neige », le film est une oeuvre d’art en noir et blanc. Danseuse de flamenco enfant avec sa grand-mère puis jeune toreador, Blancanieves fuit sa cruelle belle-mère lorsqu’elle fait la rencontre de nains saltimbanques. Un rêve d’1h49 qui nous emmène tout droit à Séville en Andalousie.

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