Sex Education : la série qu’on n’attendait pas
Réchauffée. Pour ados. Sortie le 11 janvier sur Netflix, « Sex Education » n’avait rien pour me plaire et pourtant…
Une série pour ados. Un lycée. On se dit « vu, vu et revu ». On n’en est pas à sa première déception face à une création originale Netflix en plus. Donc on se dit « non, je ne regarderai pas Sex Education, pas besoin de me harceler avec vos pubs de partout ».
Puis on lance le premier épisode, « juste pour voir » (parce qu’on est faible). Puis le 2e. Et on finit par se faire toute la saison en quelques jours.
Pourquoi ? Premièrement parce que l’idée de départ est fun. Le fils d’une thérapeute du sexe (jouée par l’exquise Gillian Anderson ou « Scully » dans « X-files ») se met à jouer au psy avec ses camarades de lycée pour résoudre leurs problèmes de couple. Originale…
Deuxièmement, on continue parce que c’est drôle, vraiment drôle. On rit franchement, autant aux situations (tantôt gênantes, souvent jouissives) qu’aux répliques. L’humour anglais est si savoureux, on ne s’en lasse pas.
Car oui, « Sex Education » ne se déroule pas dans un super « high school » américain, c’est une série britannique et ça change tout (ou presque). L’accent bien sûr, l’absurde, le réalisme, le grain de folie… Les « British » savent ne pas se prendre trop au sérieux et ça fait du bien.
L’intrigue principale est rejointe par les histoires de chaque personnage : la brute tyrannisée par son père proviseur, la pucelle qui veut à tout prix coucher, le couple qui ne s’écoute pas assez au point de se blesser… Dans « Sex Education », on parle aussi bien du « slut shaming » que du vaginisme ou de l’homophobie, mais sans jamais être lourd ou trop évident.
« Sex Education » est une série fraîche, légère mais sans manquer de profondeur. On adore ses personnages et on les laisse nous surprendre : le héros pro du sexe mais sans libido, sa géniallissime « business partner » rebelle et rejetée de tous, son meilleur ami gay exubérant et irrésistible, sa mère qui n’arrive pas à couper le cordon malgré sa formation de psy…
Ne manquez pas ses délicieux huit épisodes de réflexion, d’humour, de péripéties rocombolesques et d’émotion. Otis, Maeve, Eric, je vous aime !
La bande-annonce ci-dessous pour vous décider :
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