Vers la lumière : la beauté du crépuscule

Le film japonais « Vers la lumière » mêle douleur et beauté. Un cinéma éclatant à découvrir depuis le 10 janvier.

De quoi ça parle ?

Au Japon, une jeune femme pétillante apprend le métier d’audio-descriptrice. Chargée de réaliser la voix-off d’un film, elle se réunit avec des malvoyants volontaires pour tester ses textes. Très motivée, elle se confronte pourtant vite à un photographe en train de perdre la vue.

Qui est derrière la caméra ?

Naomi Kawase est une réalisatrice japonaise adorée à Cannes : Caméra d’or en 1997 pour « Suzaku », Grand prix pour « La Forêt de Mogari » en 2007 et Prix du jury œcuménique pour « Vers la lumière » l’année dernière. Elle a aussi été encensée par la critique pour « Still the Water » et « Les délices de Tokyo ». En résumé : une cinéaste talentueuse qui mérite d’être connue et reconnue.

Pourquoi on aime ?

La très belle Misako a l’art de nous émerveiller avec ses mots. Profondément passionnée par son nouveau métier, elle voit la beauté du monde qui l’entoure et tente de la transmettre. Sa candeur contraste avec le cynisme et le désespoir d’un artiste en plein deuil : avec sa vue, c’est sa passion qui s’en va, son « coeur ».

Sans être notre coup de foudre de l’année, « Vers la lumière » met en scène un choc sublime et déchirant qu’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma.

Durée : 1h41

Avec : Masatoshi Nagase, Ayame Misaki

La bande-annonce juste ici :

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