Colossal : la comédie what the fuck de l’été (ou ce qu’il en reste)

Une paumée liée à un monstre qui détruit tout à Séoul. Pitch trop risqué pour les distributeurs qui ont choisi de ne pas sortir « Colossal » au ciné, mais seulement en VOD. Pourtant, ce film complètement « what the fuck » vaut la peine d’être vu.

Colossal délire pour Anne Hathaway

Quittée par son petit-ami, une jeune alcoolo retourne dans sa ville natale et retrouve son ami d’enfance, Oscar. Leurs beuveries nocturnes sont perturbées par une info hallucinante : un monstre à la Godzilla sévit la nuit à Séoul, détruisant tout sur son passage. En se réveillant, Gloria comprend que c’est elle qui contrôle la créature et croit savoir comment…

L’histoire est loufoque, voire complètement déjantée, mais le délire prend. On adhère complètement à l’enquête de Gloria et à toute l’intrigue folle qui s’ensuit. Car le film prend une tournure à laquelle on ne s’attend pas et ça fait du bien d’être surpris.

Comédie ou thriller de l’été ?

C’est au metteur en scène espagnol Nacho Vigalondo qu’on le doit, réalisateur de « Timecrimes » et « Open Windows », des thrillers tout aussi étranges et uniques. Son nouvel OVNI « Colossal » est drôle et dramatique à la fois. Flippant par sa singularité et la perversité de son méchant, le film est presque un thriller comique, un genre hybride (que les cinéastes ibériques adorent inventer).

Des dialogues bien sentis, une photographie simple et réaliste, des acteurs investis et un scénario surprenant. Pas mal pour un film indé parmi les meilleurs rôles de Anne Hathaway. A voir.

Voici la bande-annonce :

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