Feel-good movies : des films qui nous font du bien

Il est des films qu’on ne se lasse jamais de regarder. On a beau les connaître par cœur, le plaisir est au rendez-vous à chaque fois. Voici une sélection de « feel-good movies », ces films qui nous font du bien en 90 petites minutes.

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1 – Little Miss Sunshine (2006) – Jonathan Dayton et Valérie Faris

Cet Ovni du cinéma indépendant américain est une véritable pépite. Il suit une famille dans son périple à travers le pays pour permettre à leur fille, Olive, de participer à un concours de « mini miss ». On savoure les dialogues, les situations improbables, les terribles défauts des personnages, les moments de pure émotion et surtout, on rit. La bande-originale est une merveille, les scènes cultes s’enchaînent. Un mélange délicieux de drame et de comédie, voilà ce qu’est « Little Miss Sunshine ».

2 – Le Nom des Gens (2010) – Michel Leclerc

Une bouffée d’air frais, c’est un nom parfait pour « Le Nom des Gens ». Sara Forestier y joue le rôle d’une jeune femme excentrique couchant avec des hommes de droite pour les « convertir ». La rencontre avec Arthur, un homme terne à la vie tranquille, va faire des étincelles. Des dialogues savoureux, des scènes drollissimes, une gaieté et de la sensibilité, c’est un délice à tout point de vue.

3 – Garden state (2004) – Zack Braff

On connaît Zack Braff en tant qu’acteur dans la série « Scrubs », on le connaît moins en tant que réalisateur. Et pourtant son premier long-métrage est à voir. Il y joue le rôle d’un jeune homme paumé contraint de revenir dans sa ville natale pour l’enterrement de sa mère. Il y rencontre Samantha, jouée par Natalie Portman. Encore une fois, la musique est sublime, les plans sont soignés et l’ambiance loufoque. « Garden State » est une sorte de comédie romantique d’un genre nouveau, très réussie.

 

4 – La couleur des sentiments (2011) – Tate Taylor

Adapté d’un roman, « La couleur des sentiments » est un film sur des femmes domestiques noires des années 60 racontant leur quotidien à une jeune journaliste de leur ville. On y est confronté à l’injustice, au racisme, parfois à la violence, mais on y est aussi témoin de la vie à l’état pur, de la solidarité, du courage. Un film qui donne le sourire, même si on a parfois mal au ventre.

5 – Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001) – Jean-Pierre Jeunet

Ce n’est pas parce que tout le monde aime ce film que l’on doit s’en détourner. La fièvre Amélie Poulain passée, on peut se poser tranquillement et savourer la poésie de Jean-Pierre Jeunet. Sa vision romantique de Paris, cette façon de raconter une histoire avec une voix-off (l’inimitable André Dussolier), ses filtres colorés, la musique de Yann Tiersen, les petits plaisirs décris par Amélie, l’histoire d’amour qui naît sous nos yeux… Il y a tout ce qu’il nous faut dans ces 129 minutes.

6 – Good morning England (2009) – Richard Curtis

Ah, l’humour anglais… L’auteur de « Quatre mariages et un enterrement » ou encore « Love actually » nous régale avec un film consacré aux radios pirates des années 60. La musique est évidemment excellente. On passe des Kinks aux Beach Boys en passant par The Who, Jeff Beck… Du rock, de la folie et beaucoup d’humour, une recette qui marche !

7 – Nos jour heureux (2011) – Eric Toledano et Olivier Nakache

Avant le succès hallucinant d’ « Intouchables », les deux Français ont réalisé un petit bijou. Sorti en 2011, « Nos jours heureux » évoque le séjour d’une colonie de vacances dans une maison de campagne. Bêtises des petits et des grands, mauvaise foi, joyeux bordel, joie tout court… On ne résume pas si facilement 1h30 de gags qui font mal au ventre. Attention répliques cultes.

8 – Juno (2007) – Jason Reitman

Le premier grand rôle d’Ellen Page n’était pas n’importe lequel. Dans « Juno », elle campe une ado qui tombe enceinte et décide de donner son bébé à une famille adoptive. Impulsive, garçon manqué, un peu cynique… elle est loin des habituels « teenagers » des films hollywoodiens. Sur fond de folk et de rock, on suit son histoire attendris, souriant en écoutant les dialogues soigneusement écrits.

9 – Bliss (2009) – Drew Barrymore

On prend la même et on recommence. Ellen Page n’est plus une adolescente enceinte mais elle est tout aussi désabusée. Allant de concours de beauté en concours de beauté pour faire plaisir à sa mère, elle trouve enfin sa place en participant à des courses de roller derby. L’actrice Drew Barrymore passe à la réalisation avec succès et réunit une belle brochette de comédiennes pétillantes.

10- Quand Harry rencontre Sally (1989) – Rob Reiner

Il date et pourtant il fonctionne toujours aussi bien. On se souvient de Meg Ryan dans le restaurant simulant un orgasme. On se souvient moins du reste, du début, du milieu et de la fin de cette amitié entre un homme et une femme. Comédie romantique par excellence, elle mérite que l’on s’arrête en tombant dessus lors d’une session zapping.

11 – Tout ce qui brille (2010) – Géraldine Nakache et Hervé Mimran

Un Nakache peut en cacher une autre. La sœur du réalisateur Géraldine Nakache forme ici un duo du tonnerre avec la sublime Leïla Bekhti. Inséparables, deux jeunes femmes de la banlieue parisienne tentent d’intégrer les nuits de la capitale. Des répliques cinglantes et des moments coquasses (on note la présence de la très drôle Audrey Lamy). De la musique on retient surtout la chanson de Véronique Sanson, « Chanson sur ma drôle de vie », que l’on préfère presque chantée par les actrices que par son interprète originale.

12 – Truman Show (1998) – Peter Weir

Bon, ce film vous a peut-être rendu parano, du genre à vous imaginer une caméra placée derrière votre miroir de la salle de bain quand vous vous brossez les dents. Mais il est aussi beau, amusant, puissant. A ceux qui le prendraient pour une comédie légère de plus avec Jim Carrey, détrompez-vous, c’est une réflexion sur la télé-réalité et un moment de tendresse unique. Aux autres, avouez que c’est un plaisir.

13 – Happiness therapy (2012) – David O. Russell

On est d’accord : on a beau aimer (voire adorer) Jennifer Lawrence, obtenir un Oscar pour ce film est insensé. Pourtant, on se laisse étonner par le long-métrage qui lui a valu la statuette dorée. Elle et Bradley Cooper y interprètent deux êtres paumés que la vie a amoché. Bipolarité, deuil… La folie y prend des formes inattendues. Elle est explorée sans concession mais on en sort du rire et du romantisme. Un film juste.

14 – Madame Doubtfire (1993) – Chris Colombus

Ne me dites pas que vous n’êtes jamais resté scotché devant une rediffusion de ce classique signé Chris Colombus ? L’auteur du premier Harry Potter et de « Maman j’ai raté l’avion » a réalisé une comédie devenue culte, notamment grâce au jeu de Robin Williams. Son personnage, un père se déguisant un femme pour devenir la baby-sitter de ses enfants et passer du temps avec eux, est aussi drôle qu’attachant. On aime les moments absurdes, on rit comme des enfants et on adore le happy ending. Et oui, c’est plus fort que nous !

15 – Forrest Gump (1994) – Robert Zemeckis

« La vie c’est comme une boîte de chocolats », d’après la mère de Forrest Gump. Ce film fait partie de nos gourmandises favorites. Simple d’esprit, le personnage joué par Tom Hanks a un destin hors-du-commun. On se moque bien du réalisme et de l’improbabilité de son histoire. On est sur le banc, assis à côté de lui en train de l’écouter parler, cet être aussi authentique qu’innocent.

16 – Rasta Rockett (1994) – Jon Turteltaub

Difficile de ne pas rire en voyant ces 4 coureurs jamaïcains se lancer dans le bobsleigh. Film très années 90, il en a toutes les qualités et toutes les imperfections. On ne s’en lasse pas.

17 – La Gloire de mon père (1990) – Yves Robert

L’image donnée de Marseille est sûrement caricaturale, pittoresque, mais on jubile en écoutant siffler les cigales et l’accent chantant de Marcel Pagnol lorsqu’il est enfant. Ses souvenirs des collines en famille sont d’une tendresse et d’une joie folles.

18 – Full Monty (1997) – Peter Cattaneo

Autre film anglais, autre baume au cœur pour les jours de tristesse. « Full Monty » (si certains l’ignorent encore) est l’histoire improbable de chômeurs décidant de monter un spectacle de stripteaseurs. Des acteurs impeccables, des scènes hilarantes, tout cela sur fond de critique sociale. En voilà un combo gagnant.

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